Quand on pense au métier d’éditeur jeunesse, on imagine souvent une personne plongée dans les livres, entourée de belles illustrations, discutant avec des auteurs et choisissant du papier texturé avec amour. Et oui… c’est vrai. Mais ce n’est qu’une toute petite partie du tableau !
Diriger une maison d’édition jeunesse indépendante, comme je le fais avec les éditions Adabam, c’est jongler avec une multitude de missions au quotidien. C’est à la fois passionnant, stimulant, exigeant… et parfois un peu acrobatique.
📆 Planifier, coordonner, organiser
Le cœur de mon métier commence par une bonne dose d’organisation. Entre les plannings de publication, les rétroplannings de fabrication, les deadlines de correction et les dates de salons du livre, il faut que tout s’enchaîne sans accroc.
La gestion des budgets et la planification stratégique me permettent de garder le cap et de faire avancer chaque projet dans les meilleures conditions.
🧮 Administration et comptabilité : les indispensables
Ce sont des missions discrètes… mais cruciales. Assurer la comptabilité, gérer les factures, suivre les paiements, s’occuper des déclarations administratives… Ce n’est pas ce que je préfère, mais sans cette base solide, impossible de faire tourner une maison d’édition.
📚 Créer des livres adaptés et innovants
Mon engagement, c’est d’imaginer des livres pensés pour les enfants en difficulté d’apprentissage de la lecture ou de l’anglais. Cela implique beaucoup de recherches, d’échanges avec des enseignants, des parents, des orthophonistes, des orthopédagogues… Il faut être à l’écoute, curieuse et créative pour proposer des ouvrages vraiment utiles et accessibles.
🖍️ Écriture, corrections, relecture
Quand je ne suis pas dans un tableau Excel, je suis plongée dans les mots. Écrire, relire, corriger, ajuster les textes… Je peaufine chaque phrase avec l’équipe pour garantir un contenu à la fois clair, ludique et bienveillant. L’accessibilité passe aussi par la rigueur éditoriale.
📡 Faire connaître les livres
Réseaux sociaux, newsletters, conférences, salons du livre… Je porte les projets au-delà de mon bureau pour qu’ils trouvent leur public. La communication fait entièrement partie du travail éditorial aujourd’hui. Et cela demande du temps, de l’énergie et une vraie stratégie.
🗣️ Former, transmettre, rencontrer
J’anime aussi des ateliers, des conférences et des formations autour des livres adaptés. Ces moments sur le terrain sont précieux : ils permettent de mieux comprendre les besoins, d’échanger, de sensibiliser… et de rester connectée aux réalités du terrain.
✅ En résumé
Diriger une maison d’édition jeunesse, c’est un métier à multiples dimensions. On passe de la stratégie au détail, de la gestion à la création, du bureau aux salons. Et même si certaines tâches sont moins passionnantes que d’autres (coucou la compta), c’est cette diversité qui rend mon quotidien aussi riche et stimulant.
Alors oui, je porte beaucoup de casquettes. Mais elles me vont bien. 😊
